Sabre d’officier de Grenadier à cheval de la Garde Royale de Duc. Modèle 1817

Monture en laiton, dorée à l'or fin, à importante coquille à quatre branches moulurées signée de DUC, pommeau à courte jupe. Fusée en bois recouverte de cuir et filigranées.

La branche principale à fond creux reliant le pommeau est gravée et scupltée en son fond de palmettes du même modèle que celles des bracelets de bélière.

Lame à dos rond à faible courbure bleuie aux divers motifs dont les armes de France et "Vive le Roi", motifs sur fonds d’or de Couleaux frères.

Fourreau fer à deux imposants bracelets de bélière en laiton doré à l'or fin, au décor des armes de France.

DUC, rue St Honoré n°251 à Paris, arquebusier et fourbisseur de la Garde Impériale et de la Garde Royale.

Dorure, sur la monture et les bracelets, encore présente sur les bords et dans les fonds.

Lame huilée (traces brunes et gouttelettes sur photos), bleu et or présents à 95 pour cent.

Modèle particulièrement bien dessiné et réussi repris par Duc.

Époque Restauration.

La garde royale sous la seconde restauration.

Louis XVIII à sa seconde rentrée en France après les Cent Jours modifia la maison militaire organisée en 1814 et créa par ordonnance du 1er septembre1815 la garde royale. Elle fut composée de deux divisions d’infanterie chacune de deux brigades; deux régiments suisse formèrent la quatrième brigade.

La cavalerie comprenait deux division.

L’ artillerie avait un régiment à pied,

un régiment à cheval

et un régiment du train.

La force totale de la garde sur pied de paix s’élevait à 1,260 officiers et 25,000 sous-officiers et soldats.

Quatres maréchaux de France remplissaient alternativement près de la personne du roi les fonctions de major général de la garde

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