AIGLE DE DRAPEAU, MODÈLE 1804, PREMIER EMPIRE.
L'ensemble des régiments tenait plus à leur aigle qu'à la prunelle de leurs yeux!
Il le défendait jusqu'à la mort.
Il préfèrait plutôt mourir que de le donner!
Si il se sentait acculé, il l'enterrait!
Ceci explique les nombreuses aigles reconstituées ou truquées!
Pierre Charrié, le spécialiste en la matière explique que les autorités russes se sont montrées sur ce point des plus redoutables.
Il existe un ordre du tsar Alexandre 1er du 16 décembre 1813!
Igor Groutso, expert russe, confirme cet état de fait!
Jean Brunon l'avait constaté lors de ses maintes visites dans les musées russes.
Exemples : aigle du 9 ème cuirassiers exposée à Moscou, aigle du 14 ème cuirassiers à la Cathédrale de Kazan sont des reproductions.
Nous avons le plaisir de vous présenter l'une des plus belles aigles réglementaires authentique, répertoriée par Monsieur Pierre Charrié dont le notre!
L'oiseau de Jupiter, emblème de la Rome impériale, est associé depuis la plus haute antiquité aux victoires militaires.
Le décret du 10 juillet 1804 stipule que les armes de l'Empereur sont :
" d'azur à l'aigle à l'antique d'or, empiétant un foudre du même ".
Cette aigle, très différente des motifs de l'héraldique traditionnelle, s'inspire aussi de l'aigle carolingienne.
Dès le lendemain du sacre, Napoléon fait placer le symbole au sommet de la hampe de tous les drapeaux des armées napoléoniennes.