Sabre de luxe d'officier de mamelouck français - Un Brave d'Austerlitz

Sabre d'officier de mamelouck français ayant appartenu à un officier qui était à la bataille d'Austerlitz.

(Symbolique de la victoire, de la prise de drapeaux et des généraux fait prisonniers par les lauriers qui entourent des drapeaux et une écharpe de général).

Courte fusée (poignée) très fortement recourbée en corne blonde à deux gros boutons de rivure garnie de laiton ciselé aux traits doré.

Passant de dragonne et chaînette finement ciselés et dorés.

Quillons recourbés à tête de lion de grande finesse.

Imposant noeud de garde de mamelouck finement ciselé et doré.

La gravure centrale de la chape représente une victoire sur l'ennemi (lauriers entourant la prise de drapeaux et une écharpe de général).

Fourreau fer à grande chape recouvrant le haut jusqu'au premier bracelet. Il est très finement gravé au bas (qualité Versailles), laiton doré à deux bracelets de bélière en important cabouchons finement ciselés.

Passant des anneaux finement ciselé de lauriers-cerises.

Rare lame damas à double pans creux à longue langue de carpe avec sigles cabalistiques dans le damas faisant référence aux mameloucks.

Ce sabre de très grande qualité de par ses ciselures sur les différentes parties a gardé 90 % de sa dorure.

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La bataille d’Austerlitz (décembre 1805)

Dans ses Mémoires, le général Baron de Marbot décrit ainsi le célèbre tableau: « Le peintre Gérard dans son tableau de la bataille d’Austerlitz, a pris pour sujet le moment où le général Rapp, sortant du combat, blessé, tout couvert de sang des ennemis et du sien, présente à l’Empereur les drapeaux qui viennent d’être enlevés, ainsi que le prince Repnin, fait prisonnier. J’étais présent à cette scène imposante, que ce peintre a reproduite avec une exactitude remarquable. Toutes les têtes sont des portraits, même celle de ce brave chasseur à cheval qui, sans se plaindre, bien qu’ayant le corps traversé d’une balle, eut le courage de venir jusqu’à l’Empereur et tomba raide mort en lui présentant l’étendard qu’il venait de prendre !... Napoléon, voulant honorer la mémoire de ce chasseur, prescrivit au peintre de le placer dans sa composition. On remarque aussi dans ce tableau un mameluk, qui, portant d’une main un drapeau ennemi, tient de l’autre la bride de son cheval mourrant. Cet homme nommé Mustapha, connu dans la garde pour son courage et sa férocité, s’était mis pendant la charge à la poursuite du grand-duc Constantin, qui ne se débarrassa de lui qu’en lui tirant un coup de pistolet, dont le cheval du mameluk fut grièvement blessé. Mustapha, désolé de n’avoir qu’un étendard à offrir à l’Empereur, dit dans son jargon, en le lui présentant : ’ Ah ! si moi joindre prince Constantin, moi couper tête et moi porter à l’Empereur !... ’ Napoléon, indigné, lui répondit : ’ Veux-tu bien te taire, vilain sauvage ! ’ » Source : http://www.vialupo.com/austerlitz/peintures.html

Le drapeau est le symbole de la patrie ; c'est aussi l'emblème de l'honneur et de la gloire du régiment ; il est le témoignage visible des hauts faits de ses défenseurs, car il porte dans ses plis, inscrits en lettres d'or, les noms glorieux des batailles qui l'ont illustré.

C'est lui qui conduit à la victoire, c'est lui encore qui, dans les jours de malheur, groupe autour de lui les patriotes et leur donne à tous l'espérance.

La prise d'un drapeau ennemi est pour un régiment un titre de gloire et d'honneur ; mais, en revanche, la perte du drapeau est une flétrissure pour ceux qui n'ont pas su le défendre.

Extrait de ancestramil.fr

Après la bataille d'Austerlitz, discours de l'Empereur Napoléon

Soldats,

Je suis content de vous. Vous avez à la journée d'Austerlitz, justifié tout ce que j'attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d'une immortelle gloire. Une armée de cent mille hommes, commandée par les Empereurs de Russie et d'Autriche, a été, en moins de quatre heures ou coupée ou dispersée. Ce qui a échappé à votre fer s'est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les étendards de la garde impériale de Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois, cette troisième Coalition a été vaincue et dissoute. La paix ne peut plus être éloignée, mais, comme je l'ai promis à mon peuple avant de passer le Rhin, je ne ferai qu'une paix qui nous donne des garanties et assure des récompenses à nos alliés.

Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de la gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l'avilir ! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français, ils voulaient m'obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis ! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l'anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéanti et confondu ! Vous leur avez appris qu'il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France ; là vous serez l'objet de mes plus tendres sollicitudes.

Mon peuple vous recevra avec joie et il vous suffira de dire, "j'étais à la bataille d'Austerlitz" pour que l'on réponde, "voilà un brave".

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